jeudi 28 mai 2009

Les marronniers las penchent

Les marronniers las penchent
après l'orage leurs lourds
thyrses blancs.
Les grappes mauves
des lilas humides
se balancent doucement.
Craintifs, hésitants,
les rossignols commencent à chanter

O mon coeur ! Tu es baigné
par l'infinie consolation
de la nouvelle naissance
et de la quiétude;
ô mon coeur ! Ta chanson
sera sur le mode mineur
chanson muette au Désir.

Vilhelm EKELUND (1880-1949)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires et/ou critiques seront les bienvenus dès lors qu'ils n'enfreindront pas les règles de la courtoisie ...

Le Ruisseau

    L ’ entendez-vous , l’entendez-vous   Le menu flot sur les cailloux ?   Il passe et court et glisse,  Et doucement dédie aux branches,...