On voit parfois à travers l'air humide et serein un rayon de soleil rencontrer des nuages en formant des cercles qui se repoussent mutuellement; un arc-en-ciel multicolore se déroule et tout autour l'éther s'illumine en d'innombrables cercles, aussitôt détruits. C'est une image des lumières célestes; la Lumière suprême illumine sans cesse de ses rayons les intelligences inférieures. La source des rayons, c'est cette Lumière dont le nom est ineffable, cette Lumière qu'on ne peut saisir, car elle échappe à l'esprit qui veut l'approcher, si rapide soit-il, et elle ne cesse de se dérober à toutes les intelligences, afin que nos désirs nous fassent tendre à une hauteur toujours nouvelle.
Grégoire de NAZIANZE, Carmina
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
dimanche 26 avril 2009
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