Railway di Pompeia – C’est moi, Vésuve, et toi ?
Est-ce toi cette fois, cette bonne montagne ?
Toi que je vis jadis tout petit en Bretagne
Sur un bel abat-jour chez une tante à moi.
Tu te découpais noir sur un fond transparent
Et la lampe grillait les feux de ton cratère.
C’était le confesseur, je crois, de ma grand’mère
Qui t’avait rapporté de Rome, tout flambant –
J’ai vu ton frère ou toi devant de cheminée,
A Marseille ; mais là tu n’avais plus de feu,
Bleu sur fond rose avec ta Méditerranée
Te reflétant en bas, rose sur un fond bleu.
Tristant CORBIERE, Amours jaunes
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
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