Immenses mots dits doucement
Grand soleil les volets fermés
Un grand navire au fil de l’eau
Ses voiles partagent le vent
Bouche bien faite pour cacher
Une autre bouche et le serment
De ne rien dire qu’à deux voix
Du secret qui raye la nuit
Le seul rêve des innocents
Un seul murmure un seul matin
Et les saisons à l’unisson
Colorant de neige et de feu
Une foule enfin réunie.
Paul ELUARD, Sur les pentes inférieures (1941)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
vendredi 1 mai 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Le Ruisseau
L ’ entendez-vous , l’entendez-vous Le menu flot sur les cailloux ? Il passe et court et glisse, Et doucement dédie aux branches,...
-
Quelle, et si fine, et si mortelle, Que soit ta pointe, blonde abeille, Je n'ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu'un songe de dentel...
-
Mon chat Ulysse A la jaunisse. Il ne dort plus. Il a si mal Qu'il ne joue plus Avec sa balle. Mon chat Ulysse A la jaunisse. ...
-
Immenses mots dits doucement Grand soleil les volets fermés Un grand navire au fil de l’eau Ses voiles partagent le vent Bouche bien faite p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires et/ou critiques seront les bienvenus dès lors qu'ils n'enfreindront pas les règles de la courtoisie ...