Les marronniers las penchent
après l'orage leurs lourds
thyrses blancs.
Les grappes mauves
des lilas humides
se balancent doucement.
Craintifs, hésitants,
les rossignols commencent à chanter
O mon coeur ! Tu es baigné
par l'infinie consolation
de la nouvelle naissance
et de la quiétude;
ô mon coeur ! Ta chanson
sera sur le mode mineur
chanson muette au Désir.
Vilhelm EKELUND (1880-1949)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
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