Unicamente por reunirse con Sofía von Kühn,
Amante de trece años, Novalis creyó en el otro mundo ;
Mas yo creo en soles, nieves, árboles,
En la mariposa blanca sobre una rosa roja,
En la hierba que ondula y en el día que muere,
Porque solo aquí como un don fugaz puedo abrasarte,
Al fin como un dios crearme en tus pupilas,
Porque te pierdo con la tierra que era mía.
Jorge Gaitán DURAN (1924-1962)
***
La terre qui était mienne
Pour s’être uni à Sophie von Kühn,
Sa maîtresse de treize ans, Novalis se mit à croire en l’autre monde ;
Mais moi je crois aux soleils, aux neiges, aux arbres,
Au blanc papillon sur une rose rouge,
A l’herbe qui ondoie, au jour qui s’en va,
Car mon étreinte de feu est d’ici, telle offrande fugace
Où comme un dieu enfin je puis naître de tes pupilles,
Car je te perds avec la terre qui était mienne.
Jorge Gaitán Duran (trad. Marilyne-Armande Renard)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Winters
"But what after all is one night ? A short space, especially when the darkness dims so soon, and so soon a bird sings, a cock crows, o...
-
Mon chat Ulysse A la jaunisse. Il ne dort plus. Il a si mal Qu'il ne joue plus Avec sa balle. Mon chat Ulysse A la jaunisse. ...
-
Immenses mots dits doucement Grand soleil les volets fermés Un grand navire au fil de l’eau Ses voiles partagent le vent Bouche bien faite p...
-
Et Dieu s'promena, et regarda bien attentivement Son Soleil, et sa Lune, et les p'tits astres de son firmament. Il regarda la terre ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires et/ou critiques seront les bienvenus dès lors qu'ils n'enfreindront pas les règles de la courtoisie ...