Un nouvel être ? En me remémorant
Que reste-t-il de mon plus haut délice
Pas même qu'il y eut un tel instant
Cette énergie si fauve dont le siège
Semble le sexe alors que c'est le coeur
Dilapidée demeure intacte, veuve
Du souvenir de ce qu'elle a brûlé
Il faut bien que l'amour de la femme soit autre
Que l'étreinte essoufflée de la flamme et du vent
Où tout désir s'éteint sauf celui du sourire
Dont elle a le secret depuis l'Eden perdu
Et que né d'elle en y mourant j'ai reconnu.
Pierre EMMANUEL, Duel
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
vendredi 12 juin 2009
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