Retenu par une jeune femme au moment où, pris d’un malaise, il allait glisser sous un train, Soloviev sentit s’accomplir en lui, nous dit-il, « quelque chose de merveilleux » : dans une impression «infiniment douce, claire et calme, se reflétait, immobile, comme un miroir, une image merveilleuse » ; la jeune femme était «transfigurée», - « et je savais qu’en cette image unique étaient toutes choses, j’aimais d’un nouvel amour, infini, qui embrassait tout, et en lui je sentais pour la première fois toute la plénitude et le sens de la vie [1] ».
Henri de LUBAC, « L’éternel féminin », Paris, Aubier, 1983, p. 65.
_______________________
[1] Vladimir Soloviev, in Maxime Herman, Crise de la philosophie occidentale (Aubier, Paris, 1947), pp. 9-15.
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
samedi 15 août 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Winters
"But what after all is one night ? A short space, especially when the darkness dims so soon, and so soon a bird sings, a cock crows, o...
-
Mon chat Ulysse A la jaunisse. Il ne dort plus. Il a si mal Qu'il ne joue plus Avec sa balle. Mon chat Ulysse A la jaunisse. ...
-
Immenses mots dits doucement Grand soleil les volets fermés Un grand navire au fil de l’eau Ses voiles partagent le vent Bouche bien faite p...
-
Et Dieu s'promena, et regarda bien attentivement Son Soleil, et sa Lune, et les p'tits astres de son firmament. Il regarda la terre ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires et/ou critiques seront les bienvenus dès lors qu'ils n'enfreindront pas les règles de la courtoisie ...