samedi 15 août 2009

Fête de l'Assomption

Retenu par une jeune femme au moment où, pris d’un malaise, il allait glisser sous un train, Soloviev sentit s’accomplir en lui, nous dit-il, « quelque chose de merveilleux » : dans une impression «infiniment douce, claire et calme, se reflétait, immobile, comme un miroir, une image merveilleuse » ; la jeune femme était «transfigurée», - « et je savais qu’en cette image unique étaient toutes choses, j’aimais d’un nouvel amour, infini, qui embrassait tout, et en lui je sentais pour la première fois toute la plénitude et le sens de la vie [1] ».

Henri de LUBAC, « L’éternel féminin », Paris, Aubier, 1983, p. 65.

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[1] Vladimir Soloviev, in Maxime Herman, Crise de la philosophie occidentale (Aubier, Paris, 1947), pp. 9-15.

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