Vois ce nuage de lumière,
Ce jet d'eau vif, plein de couleurs;
Au soleil en fine poussière
Il n'est déjà plus que vapeur.
Rayon qui scintille et ruisselle,
Qui monte, à son faîte parvient,
Puis tombe, irisé d'étincelles,
A terre, esclave du destin.
Intarissable, mais mortelle,
Notre pensée est-elle un flot ?
Elle jaillit, se renouvelle,
Puis se répand comme de l'eau.
Ô pensée avide ! Fatale,
Une main t'arrête en plein vol,
Tout comme ce rayon d'opale
Qui, brisé, va se perdre au sol.
Théodore TUTCHEV (1803-1873)- mars 1836.
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
mardi 11 août 2009
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