Les chars d’argent et de cuivre –
Les proues d’acier et d’argent –
Battent l’écume, -
Soulèvent les souches des ronces.
Mes courants de la lande,
Et les ornières immenses du reflux,
Filent circulairement vers l’est,
Vers les piliers de la forêt,
Vers les fûts de la jetée,
Dont l’angle est heurté par des tourbillons de lumière.
Arthur RIMBAUD, Poésies
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
jeudi 5 novembre 2009
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