Quand à l’orgue des fûts le vent prête sa voix
Tu viendras, ce sera le déclin de l’automne.
Des oiseaux migrateurs fuiront sous le ciel froid,
Les tilleuls sèmeront à tes pieds leur couronne.
Je serai sur le seuil de la maison des bois,
Près des étangs obscurs cernés d’osiers et d’aulnes ;
D’une meute pressant les bonds et les abois,
Un cor déchirera la forêt rouge et jaune.
Nous ne nous dirons rien, je t’ouvrirai les bras
Comme à l’enfant qui vient de loin et qui est las,
Et tandis que la nuit au sommeil du paysage
Prêtera son manteau de velours étoilé,
Je veux dans un sanglot enfouir mon visage
Au flot de tes cheveux amplement déroulés.
Léon VERANE, Le Livre d’Hélène (1931)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
lundi 21 décembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Winters
"But what after all is one night ? A short space, especially when the darkness dims so soon, and so soon a bird sings, a cock crows, o...
-
Mon chat Ulysse A la jaunisse. Il ne dort plus. Il a si mal Qu'il ne joue plus Avec sa balle. Mon chat Ulysse A la jaunisse. ...
-
Immenses mots dits doucement Grand soleil les volets fermés Un grand navire au fil de l’eau Ses voiles partagent le vent Bouche bien faite p...
-
Et Dieu s'promena, et regarda bien attentivement Son Soleil, et sa Lune, et les p'tits astres de son firmament. Il regarda la terre ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires et/ou critiques seront les bienvenus dès lors qu'ils n'enfreindront pas les règles de la courtoisie ...