lundi 18 janvier 2010

Pobre peon ...

Pauvre péon, infortuné
Parmi les buissons, amarré
A la non-existence, à l'ombre
des prairies sauvages...

Les douleurs de mon peuple
m'ont transpercé, elles s'aggrippent à moi,
barbelés de mon âme.
Elles me crispent le coeur :
je suis sorti pour crier par les chemins ...

Pablo NERUDA, Le chant général (1954 pour la trad. fçse par Alice Ahrweller)

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