Que tu me sois l'étoile et le chemin
M'étais-je murmuré sans te le dire
En t'accueillant dans mon regard si bien
Lavé au vent salubre de ton rire
Qui s'emparait de moi jusqu'aux confins
Moi l'incertaine emplie toute soudain
D'une présence extatique moi-même
Plénitude qui me venait d'être connue
Comme la nuit l'est du matin qui la dissipe
Quel calme unifiant régnait sur ce matin
En suspens à n'en pas finir d'être joyeuse
Tant que l'étoile ferait signe du lointain.
Pierre EMMANUEL, Duel (1979)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
mardi 23 mars 2010
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