Ainsi donc, bien loin que de notre nuit jaillisse graduellement la lumière, c'est la lumière préexistante qui, patiemment et infailliblement, élimine nos ombres. Nous autres, créatures, nous sommes, par nous-mêmes, le Sombre et le Vide. Vous êtes, mon Dieu, le fond même et la stabilité du Milieu éternel, sans durée ni espace, en qui, graduellement, notre Univers émerge et s'achève, en perdant les limites par où il nous paraît si grand. Tout est être, il n'y a que de l'être partout, hors de la fragmentation des créatures, et de l'opposition de leurs atomes.
Pierre TEILHARD DE CHARDIN, La Messe sur le Monde (1965)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
dimanche 28 mars 2010
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