Tu me suicides, si docilement
Je te mourrai pourtant un jour.
Je connaîtrons cette femme idéale
et lentement je neigerai sur sa bouche
Et je pleuvrai sans doute même si je fais tard, même si je
fais beau temps
Nous aimez si peu nos yeux
Et s'écroulerai cette larme sans
raison bien entendu et sans tristesse.
sans.
Robert DESNOS, Langage cuit (1923)
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
samedi 9 janvier 2010
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