vendredi 8 janvier 2010

Quatrains

Demeurez donc ainsi dans la lumière, inerte,
Que stagne le soleil sur vos verts vêtements
Voici que ma blessure à l'instant s'est ouverte
Et votre serviteur est baigné dans son sang.

Ma tête travaille sans trêve
Et sans cesse elle vous recrée
Et de mes mains qui ne peuvent plus vous toucher
Je vêts votre blancheur nue d'une robe verte.

Nazim HIKMET, C'est un dur métier que l'exil in Anthologie poétique

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