Siento a Dios que camina
tan en mí, con la tarde y con el mar.
Con él nos vamos juntos. Anochece.
Con él anochecemos. Orfandad…
Pero yo siento a Dios. Y hasta parece
que él me dicta no sé qué buen color.
Como un hospitalario, es bueno y triste ;
mustia un dulce desdén de enamorado :
debe dolerle mucho el corazón.
Cesar VALLEJO, Los heraldos negros (1918)
***
Dieu
Je sens Dieu cheminer
tellement en moi, avec le soir et avec la mer.
Nous marchons côte à côte. La nuit tombe.
Ensemble nous nous obscurcissons. Orphelinage...
Mais moi je sens Dieu. Et même il me semble
qu'il me dicte je ne sais quelle bonne couleur.
Hospitalier, il est bon et triste;
se flétrit le doux dédain d'un amoureux :
son coeur doit déborder de souffrance.
Cesar VALLEJO, Les Hérauts Noirs
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
dimanche 24 janvier 2010
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