Des joies parallèles à la fatigue. Des joies sensibles. Manger, se reposer, les plaisirs du dimanche... Mais non pas l'argent.
Nulle poésie concernant le peuple n'est authentique si la fatigue n'y est pas, et la faim et la soif issues de la fatigue.
Simone WEIL, La Pesanteur et la Grâce
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
dimanche 30 mai 2010
samedi 29 mai 2010
Adoration
Tel l'océan de juillet sous la brise,
ton corps dispense l'ivresse fraîche et bonne :
neige et roses.
Rosée dans la forêt de mai, merisiers près de la source
n'ont pas de plus doux parfum
que tes lèvres parfumées.
Splendeur éblouissante de l'être -
vois la poussière où tu marches
avec adoration baiser
le balbutiant
esclave.
Vilhelm EKELUND (1880-1940)
ton corps dispense l'ivresse fraîche et bonne :
neige et roses.
Rosée dans la forêt de mai, merisiers près de la source
n'ont pas de plus doux parfum
que tes lèvres parfumées.
Splendeur éblouissante de l'être -
vois la poussière où tu marches
avec adoration baiser
le balbutiant
esclave.
Vilhelm EKELUND (1880-1940)
vendredi 28 mai 2010
La dernière douane
Depuis que le silence
n'est plus le père de la musique
depuis que la parole a fini d'avouer
qu'elle ne nous conduit qu'au silence
les gouttières pleurent
il fait noir et il pleut
Dans l'oubli des noms et des souvenirs
il reste quelque chose à dire
entre cette pluie et Celle qu'on attend
entre le sarcasme et le testament
entre les trois coups de l'horloge
et les deux battements du sang
Mais par où commencer
depuis que le midi du pré
refuse de dire pourquoi
nous ne comprenons la simplicité
que quand le coeur se brise
Nicolas BOUVIER, Le dehors et le dedans (Genève, avril 1983)
n'est plus le père de la musique
depuis que la parole a fini d'avouer
qu'elle ne nous conduit qu'au silence
les gouttières pleurent
il fait noir et il pleut
Dans l'oubli des noms et des souvenirs
il reste quelque chose à dire
entre cette pluie et Celle qu'on attend
entre le sarcasme et le testament
entre les trois coups de l'horloge
et les deux battements du sang
Mais par où commencer
depuis que le midi du pré
refuse de dire pourquoi
nous ne comprenons la simplicité
que quand le coeur se brise
Nicolas BOUVIER, Le dehors et le dedans (Genève, avril 1983)
jeudi 27 mai 2010
La joie
Un jour je rencontrerai la Vie en moi, la joie qui se cache dans ma vie, quoique les jours troublent mon sentier de leur inutile poussière.
Je l'ai reconnue par éclairs, et son souffle incertain, en venant jusqu'à moi, a parfumé un instant mes pensées.
Un jour, je la rencontrerai en dehors de moi, la joie qui habite derrière l'écran de lumière - je serai dans la submergeante solitude, où toutes choses sont vues comme par leur créateur.
Rabindranath TAGORE, La corbeille de fruits
Je l'ai reconnue par éclairs, et son souffle incertain, en venant jusqu'à moi, a parfumé un instant mes pensées.
Un jour, je la rencontrerai en dehors de moi, la joie qui habite derrière l'écran de lumière - je serai dans la submergeante solitude, où toutes choses sont vues comme par leur créateur.
Rabindranath TAGORE, La corbeille de fruits
mercredi 26 mai 2010
La rose
Je suis belle car j'ai poussé dans le jardin de mon amant.
Dehors sous la pluie printanière j'ai bu le désir,
dehors sous le soleil j'ai bu le feu -
maintenant je suis ouverte et j'attends.
Edith SODERGRAN, le Pays qui n'est pas, trad. fçse. par Pierre Naert (1954)
Dehors sous la pluie printanière j'ai bu le désir,
dehors sous le soleil j'ai bu le feu -
maintenant je suis ouverte et j'attends.
Edith SODERGRAN, le Pays qui n'est pas, trad. fçse. par Pierre Naert (1954)
mardi 25 mai 2010
Attente
C'est une folle toute nue
Qui se prend pour une statue,
Elle allonge le bras, bizarre,
Ridé, qui se veut de Carrare.
Sa tête et son coeur savent bien
Que les voilà marmoréens,
Et l'on comprend qu'elle est très fière
De se sentir Vénus de pierre.
Elle attend les adorateurs
Qui viendront lui montrer leur coeur;
Et, tournant les yeux vers la porte,
De ses yeux pointus les exhorte
A s'approcher de sa blancheur,
Mais elle est noire à faire peur.
Jules SUPERVIELLE, La Fable du monde
Qui se prend pour une statue,
Elle allonge le bras, bizarre,
Ridé, qui se veut de Carrare.
Sa tête et son coeur savent bien
Que les voilà marmoréens,
Et l'on comprend qu'elle est très fière
De se sentir Vénus de pierre.
Elle attend les adorateurs
Qui viendront lui montrer leur coeur;
Et, tournant les yeux vers la porte,
De ses yeux pointus les exhorte
A s'approcher de sa blancheur,
Mais elle est noire à faire peur.
Jules SUPERVIELLE, La Fable du monde
lundi 24 mai 2010
Love song III
Quand tisonner les mots pour un peu de couleur
ne sera plus ton affaire
quand le rouge du sorbier et la cambrure des filles
ne te feront plus regretter ta jeunesse
quand un nouveau visage tout écorné d'absence
ne fera plus trembler ce que tu croyais solide
quand le froid aura pris congé du froid
et l'oubli dit adieu à l'oubli
quand tout aura revêtu la silencieuse opacité du
houx
ce jour-là
quelqu'un t'attendra au bord du chemin
pour te dire que c'était bien ainsi
que tu devais terminer ton voyage
démuni
tout à fait démuni
Nicolas BOUVIER, Le dehors et le dedans
ne sera plus ton affaire
quand le rouge du sorbier et la cambrure des filles
ne te feront plus regretter ta jeunesse
quand un nouveau visage tout écorné d'absence
ne fera plus trembler ce que tu croyais solide
quand le froid aura pris congé du froid
et l'oubli dit adieu à l'oubli
quand tout aura revêtu la silencieuse opacité du
houx
ce jour-là
quelqu'un t'attendra au bord du chemin
pour te dire que c'était bien ainsi
que tu devais terminer ton voyage
démuni
tout à fait démuni
Nicolas BOUVIER, Le dehors et le dedans
dimanche 23 mai 2010
Esprit Saint
Je Te rends grâce de ce que Toi, Etre divin au-dessus de tous les êtres, Tu Te sois fait un seul esprit avec moi - sans confusion, sans altération - et que Tu devins pour moi tout en tout : la nourriture ineffable, distribuée gratuitement, qui se déverse des lèvres de mon âme, qui coule abondamment de la source de mon coeur; le vêtement resplendissant qui me couvre et me protège et qui consume les démons; la purification qui me lave de toute souillure par ces saintes et perpétuelles larmes que Ta présence accorde à ceux que Tu visites. Je Te rends grâces de T'être révélé à moi, comme le jour sans crépuscule, comme le soleil sans déclin, ô Toi qui n'as pas de lieu où Te cacher; car jamais Tu ne T'es dérobé : jamais Tu n'as dédaigné personne et c'est nous, au contraire, qui nous cachons ne voulant pas aller vers Toi."
Saint SYMEON, Introduction aux hymnes de l'Amour divin
Saint SYMEON, Introduction aux hymnes de l'Amour divin
samedi 22 mai 2010
La Cordillera de los Andes
La première impression est terrible et proche du désespoir.
L'horizon d'abord disparaît.
Les nuages ne sont pas tous plus hauts que nous.
Infiniment et sans accidents, ce sont, où nous sommes,
Les hauts plateaux des Andes qui s'étendent, qui
s'étendent.
Le sol est noir et sans accueil.
Un sol venu du dedans.
Il ne s'intéresse pas aux plantes.
C'est une terre volcanique.
Nu ! et les maisons noires par-dessus,
Lui laissent tout son nu;
Le nu noir du mauvais.
Qui n'aime pas les nuages,
Qu'il ne vienne pas à l'Equateur.
Ce sont les chiens fidèles de la montagne,
Grands chiens fidèles;
Couronnent hautement l'horizon;
L'altitude du lieu est de 3000 mètres, qu'ils disent,
Est dangereuse qu'ils disent, pour le coeur, pour la
respiration, pour l'estomac
Et pour le corps tout entier de l'étranger.
Trapus, brachycéphales, à petits pas,
Lourdement chargés marchent les Indiens dans cette
ville, collée dans un cratère de de nuages.
Où va-t-il, ce pélerinage voûté ?
Il se croise et s'entrecroise et monte; rien de plus :
c'est la vie quotidienne.
Quito et ses montagnes.
Elles tombent sur lui, puis s'étonnent, se retiennent,
calment leurs langues ! c'est chemin; sur ce, on
les pave.
Nous fumons tous ici l'opium de la grande altitude,
voix basse, petits pas, petit souffle.
Peu se disputent les chiens, peu les enfants, peu rient.
Henri MICHAUX, Qui je fus in L'espace du dedans (1927)
L'horizon d'abord disparaît.
Les nuages ne sont pas tous plus hauts que nous.
Infiniment et sans accidents, ce sont, où nous sommes,
Les hauts plateaux des Andes qui s'étendent, qui
s'étendent.
Le sol est noir et sans accueil.
Un sol venu du dedans.
Il ne s'intéresse pas aux plantes.
C'est une terre volcanique.
Nu ! et les maisons noires par-dessus,
Lui laissent tout son nu;
Le nu noir du mauvais.
Qui n'aime pas les nuages,
Qu'il ne vienne pas à l'Equateur.
Ce sont les chiens fidèles de la montagne,
Grands chiens fidèles;
Couronnent hautement l'horizon;
L'altitude du lieu est de 3000 mètres, qu'ils disent,
Est dangereuse qu'ils disent, pour le coeur, pour la
respiration, pour l'estomac
Et pour le corps tout entier de l'étranger.
Trapus, brachycéphales, à petits pas,
Lourdement chargés marchent les Indiens dans cette
ville, collée dans un cratère de de nuages.
Où va-t-il, ce pélerinage voûté ?
Il se croise et s'entrecroise et monte; rien de plus :
c'est la vie quotidienne.
Quito et ses montagnes.
Elles tombent sur lui, puis s'étonnent, se retiennent,
calment leurs langues ! c'est chemin; sur ce, on
les pave.
Nous fumons tous ici l'opium de la grande altitude,
voix basse, petits pas, petit souffle.
Peu se disputent les chiens, peu les enfants, peu rient.
Henri MICHAUX, Qui je fus in L'espace du dedans (1927)
mardi 11 mai 2010
Mutability
I
The flower that smiles to-day
To-morrow dies;
All that we wish to stay
Tempts and then flies.
What is this world's delight ?
Lightning that mocks the night,
Brief even as bright.
II
Virtue, how frail it is !
Friendship how rare !
Love, how it sells poor bliss
For proud despair !
But we, though soon they fall,
Survive their joy, and all
Which ours we call.
III
Whilst skies are blue and bright,
Whilst flowers are gay,
Whilst eyes that change ere night
Make glad the day;
Whilst yet the calm hours creep,
Dream thou - and from thy sleep
Then wake to weep.
Percy Bysshe SHELLEY, Posthumous Poems (1824)
The flower that smiles to-day
To-morrow dies;
All that we wish to stay
Tempts and then flies.
What is this world's delight ?
Lightning that mocks the night,
Brief even as bright.
II
Virtue, how frail it is !
Friendship how rare !
Love, how it sells poor bliss
For proud despair !
But we, though soon they fall,
Survive their joy, and all
Which ours we call.
III
Whilst skies are blue and bright,
Whilst flowers are gay,
Whilst eyes that change ere night
Make glad the day;
Whilst yet the calm hours creep,
Dream thou - and from thy sleep
Then wake to weep.
Percy Bysshe SHELLEY, Posthumous Poems (1824)
lundi 10 mai 2010
La solitude est verte
Chasseresse ou dévote ou porteuse de dons
La solitude est verte en des landes hantées
Comme chansons du vent aux provinces chantées
Comme le souvenir lié à l'abandon.
La solitude est verte.
Verte comme verveine au parfum jardinier
Comme mousse crépue au bord de la fontaine
Et comme le poisson messager des sirènes,
Verte comme la science au front de l'écolier.
La solitude est verte.
Verte comme la pomme en sa simplicité,
Comme la grenouille, coeur glacé des vacances,
Verte comme tes yeux de désobéissance,
Verte comme l'exil où l'amour m'a jeté.
La solitude est verte.
Louise de VILMORIN, Le Sable du sablier (1945)
La solitude est verte en des landes hantées
Comme chansons du vent aux provinces chantées
Comme le souvenir lié à l'abandon.
La solitude est verte.
Verte comme verveine au parfum jardinier
Comme mousse crépue au bord de la fontaine
Et comme le poisson messager des sirènes,
Verte comme la science au front de l'écolier.
La solitude est verte.
Verte comme la pomme en sa simplicité,
Comme la grenouille, coeur glacé des vacances,
Verte comme tes yeux de désobéissance,
Verte comme l'exil où l'amour m'a jeté.
La solitude est verte.
Louise de VILMORIN, Le Sable du sablier (1945)
dimanche 9 mai 2010
Fête des Mères
"Elle conservait avec soin toutes ces choses et les méditait en son coeur." (Luc 2, 51)
Marie, dans cette étonnante parole, est en train de fonder la foi.
France QUERE, Marie
Marie, dans cette étonnante parole, est en train de fonder la foi.
France QUERE, Marie
samedi 8 mai 2010
Je vous salue, ma France
Je vous salue ma France arrachée aux fantômes
O rendue à la paix Vaisseau sauvé des eaux
Pays qui chante Orléans Beaugency Vendôme
Cloches cloches sonnez l'angélus des oiseaux
Je vous salue ma France aux yeux de tourterelle
Jamais trop mon tourment mon amour jamais trop
Ma France mon ancienne et nouvelle querelle
Sol semé de héros ciel plein de passereaux
Je vous salue ma France où les vents se calmèrent
Ma France de toujours que la géographie
Ouvre comme une paume aux souffles de la mer
Pour que l'oiseau du large y vienne et se confie
Je vous salue ma France où l'oiseau de passage
De Lille à Roncevaux de Brest au Mont Cenis
Pour la première fois a fait l'apprentissage
De ce qu'il peut coûter d'abandonner un nid
Patrie également à la colombe ou l'aigle
De l'audace et du chant doublement habitée
Je vous salue ma France où les blés et les seigles
Mûrissent au soleil de la diversité...
Heureuse et forte enfin qui portez pour écharpe
Cet arc-en-ciel témoin qu'il ne tonnera plus
Liberté dont frémit le silence des harpes
Ma France d'au-delà le déluge salut
Louis ARAGON, Le Musée Grévin
O rendue à la paix Vaisseau sauvé des eaux
Pays qui chante Orléans Beaugency Vendôme
Cloches cloches sonnez l'angélus des oiseaux
Je vous salue ma France aux yeux de tourterelle
Jamais trop mon tourment mon amour jamais trop
Ma France mon ancienne et nouvelle querelle
Sol semé de héros ciel plein de passereaux
Je vous salue ma France où les vents se calmèrent
Ma France de toujours que la géographie
Ouvre comme une paume aux souffles de la mer
Pour que l'oiseau du large y vienne et se confie
Je vous salue ma France où l'oiseau de passage
De Lille à Roncevaux de Brest au Mont Cenis
Pour la première fois a fait l'apprentissage
De ce qu'il peut coûter d'abandonner un nid
Patrie également à la colombe ou l'aigle
De l'audace et du chant doublement habitée
Je vous salue ma France où les blés et les seigles
Mûrissent au soleil de la diversité...
Heureuse et forte enfin qui portez pour écharpe
Cet arc-en-ciel témoin qu'il ne tonnera plus
Liberté dont frémit le silence des harpes
Ma France d'au-delà le déluge salut
Louis ARAGON, Le Musée Grévin
jeudi 6 mai 2010
Complainte-Epitaphe
La Femme,
Mon âme :
Ah ! quels
Appels !
Pastels
Mortels,
Qu'on blâme
Mes gammes !
Un fou
S'avance,
Et danse.
Silence...
Lui, où ?
Coucou.
Jules LAFORGUE, Les Complaintes
Mon âme :
Ah ! quels
Appels !
Pastels
Mortels,
Qu'on blâme
Mes gammes !
Un fou
S'avance,
Et danse.
Silence...
Lui, où ?
Coucou.
Jules LAFORGUE, Les Complaintes
mercredi 5 mai 2010
L'extase
Je suis devant ce paysage féminin
Comme un enfant devant le feu
Souriant vaguement et les larmes aux yeux
Devant ce paysage où tout remue en moi
Où des miroirs s'embuent où des miroirs s'éclairent
Reflétant deux corps nus saison contre saison
J'ai tant de raisons de me perdre
Sur cette terre sans chemins et sous ce ciel sans horizon
Belles raisons que j'ignorais hier
Et que je n'oublierai jamais
Belles clés des regards clés filles d'elles-mêmes
Devant ce paysage où la nature est mienne
Devant le feu le premier feu
Bonne raison maîtresse
Etoile identifiée
Et sur la terre et sous le ciel hors de mon coeur et dans mon coeur
Second bourgeon première feuille verte
Que la mer couvre de ses ailes
Et le soleil au bout de tout venant de nous
Je suis devant ce paysage féminin
Comme une branche dans le feu.
Paul ELUARD, Le Temps déborde (24 novembre 1946)
Comme un enfant devant le feu
Souriant vaguement et les larmes aux yeux
Devant ce paysage où tout remue en moi
Où des miroirs s'embuent où des miroirs s'éclairent
Reflétant deux corps nus saison contre saison
J'ai tant de raisons de me perdre
Sur cette terre sans chemins et sous ce ciel sans horizon
Belles raisons que j'ignorais hier
Et que je n'oublierai jamais
Belles clés des regards clés filles d'elles-mêmes
Devant ce paysage où la nature est mienne
Devant le feu le premier feu
Bonne raison maîtresse
Etoile identifiée
Et sur la terre et sous le ciel hors de mon coeur et dans mon coeur
Second bourgeon première feuille verte
Que la mer couvre de ses ailes
Et le soleil au bout de tout venant de nous
Je suis devant ce paysage féminin
Comme une branche dans le feu.
Paul ELUARD, Le Temps déborde (24 novembre 1946)
lundi 3 mai 2010
Eternité
...que l'éternité puisse exister dans le temps même de la vie, c'est ce que l'amour, dont l'essence est la fidélité ...vient prouver.
Alain BADIOU, Eloge de l'amour
Alain BADIOU, Eloge de l'amour
dimanche 2 mai 2010
Contradictions
Même ce qui apparaît dans l'homme comme un état contradictoire...doit être synthétisé en une suite ordonnée...afin que les contradictions apparentes se résolvent en une seule et unique fin, la puissance divine étant capable d'inventer un espoir où il n'y a plus d'espoir, et une voie dans l'impossible.
Saint Grégoire de Nysse, Patrologia Graeca
Saint Grégoire de Nysse, Patrologia Graeca
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Winters
"But what after all is one night ? A short space, especially when the darkness dims so soon, and so soon a bird sings, a cock crows, o...
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Mon chat Ulysse A la jaunisse. Il ne dort plus. Il a si mal Qu'il ne joue plus Avec sa balle. Mon chat Ulysse A la jaunisse. ...
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Immenses mots dits doucement Grand soleil les volets fermés Un grand navire au fil de l’eau Ses voiles partagent le vent Bouche bien faite p...
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Et Dieu s'promena, et regarda bien attentivement Son Soleil, et sa Lune, et les p'tits astres de son firmament. Il regarda la terre ...