La contemplation de la nature accable la pensée, on se sent avec elle des rapports qui ne tiennent ni au bien ni au mal qu’elle peut nous faire ; mais son âme visible vient chercher la nôtre dans notre sein, et s’entretient avec nous. Quand les ténèbres nous épouvantent, ce ne sont pas toujours les périls auxquels ils nous exposent que nous redoutons, mais c’est la sympathie de la nuit avec tous les genres de privations et de douleurs dont nous sommes pénétrés. Le soleil, au contraire, est comme une émanation de la Divinité, comme le messager éclatant d’une prière exaucée ; ses rayons descendent sur la terre, non seulement pour guider les travaux de l’homme, mais pour exprimer de l’amour à la nature…
Madame de STAEL, De l’Allemagne, IVe partie, chapitre ix. De la contemplation de la nature.
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
vendredi 20 novembre 2009
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