Je ne cherche plus ton visage
Ta voix ne m’atteint plus qu’en rêve
Nul besoin de serrer ton poignet sous mes doigts
Mais l’opacité des jours et des nuits
s’est diluée dans la clarté
Délivré
du nuage devant le soleil
de la mélancolie du regard qui se détourne
Pour trouver dans l’absence la force d’aimer mieux
Je sais quels mots tu n’as jamais pu dire
Je sais quels autres mots j’aurais dû inventer
Tu n’as jamais été si près de moi
Marcel RAYMOND, Poèmes pour l'Absente
Mon blog propose à la lecture des poésies et des réflexions de différents auteurs, le plus souvent de langue française, et parfois de langue anglaise ou espagnole.
mercredi 16 mars 2011
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